L’AMP peut être proposée aux couples dont l’un des membres (ou les deux) est infecté par le VIH et/ou par le virus de l’hépatite B ou C. Dans ces indications, le recours à l’AMP est destiné à permettre à ces couples d’avoir un enfant dans les meilleures conditions tout en protégeant le conjoint et l’enfant de la contamination et/ou à traiter l’infertilité des couples. Ces activités sont réalisées en toute sécurité dans des centres ayant mis en place des procédures et des circuits adaptés conformément aux règles de bonnes pratiques en AMP.
Les centres d’AMP ont déclaré en 2020, 222 tentatives d’AMP toutes techniques confondues pour les patients infectés par le VIH (Tableau AMP94, figures AMP28 et AMP29). Ces patients étaient majoritairement des femmes : les tentatives réalisées en contexte viral en raison de la positivité au VIH de la femme, et du couple étaient en 2020 respectivement de 54% et 13,1% (Tableau AMP95).
Ces tentatives ont conduit à un accouchement dans 10,4% des cas et ont permis la naissance de 26 enfants (Tableau AMP95).
Rapportée à l’ensemble des tentatives d’AMP réalisées par les centres d’AMP, l’activité de fécondation in vitro dans le contexte VIH diminue. Cette baisse s’explique par la mise en place de nouvelles thérapeutiques entrainant la négativation prolongée de la charge virale chez les patients traités. L’AMP est dorénavant plus souvent proposée pour répondre à un problème d’infertilité que pour éviter le risque de transmission virale au conjoint ou à l’enfant.



En 2020, 837 tentatives d’AMP ont été réalisées pour des couples dont au moins l’un des membres était infecté par le virus de l’hépatite C et/ou hépatite B et ont permis la naissance de 113 enfants (Tableau AMP97). Au cours des années antérieures à 2020, cette activité augmentait régulièrement : on comptabilisait 1 201 tentatives en 201524 et 2 935 en 2019.

