Dans cette partie du rapport, les CPDPN rapportent les activités techniques en médecine fœtale réalisées dans leur établissement uniquement. Ces données ne représentent donc pas l’ensemble de ces activités réalisées en 2020 en France. Cependant, les CPDPN sont à l’origine d’une partie importante des prescriptions d’actes techniques de médecine fœtale et les tendances observées peuvent donner une indication des évolutions générales. D’autre part, ces actes techniques reflètent le niveau d’expertise des établissements auxquels les centres sont rattachés.
L’activité d’échographie diagnostique représente 97 468 actes en 2020 (Tableau CPDPN15). Ce chiffre est en discrète augmentation (+0,6% par rapport à 2019). En considérant l’évolution depuis 2016, l’augmentation est de +4,3%. Les actes sont également répartis entre échographie initiale et de suivi d’une malformation fœtale (Tableau CPDPN15).
Les actes d’imagerie fœtale « autres » sont dominés par l’échographie cardiaque fœtale, en augmentation constante, avec 10 801 actes en 2020, suivis par l’IRM et l’imagerie post-mortem avec respectivement 3 835 et 3 597 actes en 2020 (Tableau CPDPN16).
Concernant les autres actes techniques (Tableau CPDPN17), on peut noter que le nombre de prélèvements invasifs à visée diagnostique a diminué de 8,2% entre 2016 et 2020. Cette diminution correspond aux évolutions relatives au dispositif de dépistage et de diagnostic de la trisomie 21, à découvrir ici. Toutefois, entre 2019 et 2020, la tendance est inversée et une augmentation des prélèvements invasifs est observée sur cette période, qui fera l’objet d’une surveillance au cours des prochaines années (+2,2%). La qualité des échographies pour le dépistage des malformations fœtales et le recours accru à des techniques susceptibles d’accroitre la possibilité d’un diagnostic peuvent constituer une explication.
Par ordre de fréquence, les gestes à visée thérapeutique correspondent à des drainages amniotiques (29,7%), une utilisation du laser (14,6%) et de transfusions in utero (13,6%) (Tableau CPDPN17). Depuis 2019, le nombre de réductions embryonnaires est recensé ; en 2020 cette activité représente 8% de l’activité.
Le nombre global d’examens pathologiques réalisés sur le site du CPDPN pour des fœtus dont le dossier a été examiné par le CPDPN, est relativement stable en 2020 (+1,4% ; 3 628 en 2020 contre 3 578 en 2019, Tableau CPDPN18). Parmi l’ensemble des examens fœtopathologiques, la proportion d’examens réalisés à la suite d’une IMG diminue au fil des années est en diminution (61% en 2020 contre 67% en 2016).
Parmi les 48 établissements dans lesquels un CPDPN est autorisé, 43 ont indiqué avoir réalisé de tels examens en 2020.
